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Les manipulations décrites dans ce dossier sont extrêmement délicates et peuvent entrainer des dégâts irrémédiables. MacADSL et ses auteurs déclinent toute responsabilité survenant lors de ces opérations.

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Le Petit Guide du Réseau : 4ième partie

Dans cette quatrième et dernière partie, nous allons apprendre à partager des ressources entre : Mac OS9 et OSX, Mac OSX et Windows et à utiliser SSCT. Par ressources, on entendra partage de fichiers, de dossiers, d'imprimantes ou autres.

[ - Imprimer| Page 2/2 ]- Par Fyve , - le 28/01/2003

Partage de ressources entre OSX et Windows

Pour nombre d’entre vous, c’est sans doute la partie la plus intéressante.

Sous OSX

Le résultat est immédiat. La ressource disque est désormais disponible sur votre Mac.


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Fig. 25


Une fenêtre de connexion apparaît. Sur la gauche va apparaître la liste des serveurs disponibles (cela peut parfois prendre quelques secondes, selon l’étendue du réseau).
L’ordinateur « PO150 » fonctionne sous Windows (peu importe la version) et utilise le protocole smb.

fig.
Fig. 26


Dans le cas où l’on est relié à un réseau d’entreprise, on peut voir les différents sous-domaine et les ordinateurs qui s’y rattachent.

fig.
Fig. 27


On choisit l’ordinateur auquel on veut se connecter. Un écran apparaît alors dans lequel on doit entrer les divers éléments servant à la connexion.
Dans le cadre d’un réseau d’entreprise, il faut mettre le nom du domaine auquel appartient le user, le user en lui-même et bien sur le mot de passe. Ce user doit exister sur la machine distante, sans quoi cela ne fonctionnera pas.

fig.
Fig. 28


Dans le cadre d’un réseau privé ou d’une petite structure, il faudra sans doute mettre WORKGROUP pour le domaine. Le user appartient à la machine distante.

fig.
Fig. 29


On choisit le point de partage que l’on désire avoir parmi ceux proposés. Et on clique sur « OK ». Il faudra recommencer l’opération pour tous les points de montage que l’on veut obtenir.

fig.
Fig. 30


Le résultat est visible à votre écran. Les points de montage sont disponibles sur votre bureau :

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Fig. 31

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Fig. 32

fig.
Fig. 33

Sous Windows 2000, XP et 98SE

Peu importe la version du système d’exploitation de Microsoft utilisée. Le principe reste le même, même si les écrans diffèrent.



Ouvrir une fenêtre Explorateur. Dans le menu « outils », prendre l’option « Connecter un lecteur réseau ».

fig.
Fig. 34


Une fenêtre de dialogue apparaît. Il faut indiquer le lecteur sur lequel doit être monté la ressource (certaines lettres comme A, B, C sont réservés).

Dans « Dossier », on peut directement écrire une adresse IP d’un serveur si on la connaît. Ex : \\@IP_de_l’ordinateur_distant\nom_du_partage. Si vous ne connaissez pas, vous pouvez utiliser le bouton parcourir.

fig.
Fig. 35



fig.
Fig. 36


En déployant tous les ordinateurs visibles, on aperçoit les points de partage disponible. Il suffit alors de sélectionner un et de cliquer « OK ». La fenêtre de dialogue est alors correctement remplie.

Attention, si vous laissez cocher l’option « se reconnecter à l’ouverture de session », à chaque nouvelle ouverture de session, l’ordinateur tentera de se connecter au point de partage. Si celui-ci n’est pas disponible, le temps d’ouverture en sera rallonger.

fig.
Fig. 37

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Fig. 38

Il faut évidemment se connecter sous un « nom d’utilisateur différent ». On entre alors le nom d’un utilisateur existant sur l’ordinateur distant.

fig.
Fig. 39

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Fig. 40


En cliquant sur “OK”, le résultat est immédiat, le ou les points de montage sont présents.

fig.
Fig. 41



Utilisation de SSCT/SSP

A quoi sert "Samba Server Config Tool/Samba Sharing Preferences" ?

Mac OSX est un Unix. De fait le seul point de partage accessible est le dossier « share » du user avec lequel on va se connecter. Cela peut-être limitant. Ne vous inquiétez pas, tout est prévu grâce à Samba. Il faut juste le configurer. Pour cela, on a le choix entre l’écriture dudit fichier dans un éditeur de texte ou l’utilisation d’un outil spécialisé. Pour des raisons de facilité, on retiendra ici la seconde solution.

Au moins deux outils existent. SWAT et SSCT/SSP. Ayant utilisé les deux, c’est le second que j’ai retenu. On peut le télécharger à l’adresse suivante :

http://prdownloads.sourceforge.net/xamba/


Une fois téléchargé et décompressé, on obtient un petit dossier contenant 2 programmes, un panneau de préférence et un fichier « read me ».

fig.
Fig. 42


Les 2 programmes « SSCT » et « Popup » sont à mettre dans le dossier Applications.

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Fig. 43


Le panneau de préférence est à mettre dans « OSX/Bibliotheque/PreferencePanes/ ».

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Fig. 44


En lançant Préférences Système, dans « autres », on trouve le panneau « Samba Sharing ». Si vous ne voyez pas le panneau, quittez puis relancez « Préférences Système ». Vérifiez au besoin que vous ne vous êtes pas trompé de répertoire lors de l’installation. Au besoin, redémarrer votre ordinateur.

fig.
Fig. 45


“Samba Sharing” se compose de 4 onglets.

Dans le premier, “Global”, on peut choisir la configuration de Samba que l’on veut utiliser (ce qui sous-entend que l’on peut faire différentes configurations suivant les cas d’utilisation), ainsi qu’un bouton d’arrêt/démarrage de Samba (à chaque changement dans la configuration, il faudra arrêter puis redémarrer le démon Samba) et un bouton d’édition de la configuration choisie.

fig.
Fig. 46


L’onglet “configuration” permet de créer une configuration, de la dupliquer, de l’éditer ou de la supprimer. N’utiliser jamais les configs par défaut. Créez vous plutot votre config personnelle.

fig.
Fig. 47


Soit dans l’onglet “Global”, soit dans l’onglet « configuration », éditez votre profil (dans les 2 cas le résultat est le même).
Une fenêtre d’édition apparaît, portant le nom « votre_profil.sscf » avec 4 nouveaux onglets (Server, Global, Shares et Textual).

Dans l’onglet « Server », le “servername” est le nom de votre ordinateur. Pour le « comment », laisser en l’état. Si vous êtes dans un réseau privé, laisser WORKGROUP. Si vous êtes dans une stratégie de réseau d’entreprise (avec un Mac à demeure et non pas occasionnel), il faut entrer le bon nom de domaine. Laissez « WINS Server » vide.

fig.
Fig. 48


L’onglet « Global » permet de définir un user d’invité. Pour une grande compatibilité avec Windows, choisissez « 850 – Western European (latin1) » comme « Client codepage ». Faites le pour les interfaces que vous utiliserez (ethernet, airport). Vous pouvez également préciser que les fichiers invisibles du Mac ne seront pas visibles sur un PC (pratique), autoriser ou pas les messages de type Popup. Vous pouvez également préciser explicitement les hôtes que vous être prêt à recevoir ou pas sur votre ordinateur. Il vaut mieux laisser vide « Deny et Allow hosts » pour le moment.

fig.
Fig. 49


L’onglet “Share” est le plus intéressant car c’est lui qui va permettre de définir les partages. Vous pouvez autoriser ou non :
- l’accès au répertoire partagé du user avec lequel on se connecte
- l’accès aux répertoires partagés
- l’accès aux imprimantes (tiens, tiens…)

Pour créer un nouveau partage, cliquez sur « new ». Le nom du partage (visible par Windows) doit être entre les crochets « [partage_1] ». Il faut préciser l’endroit ou se trouve le dossier via « edit ». On peut également changer les permissions unix du dossier autoriser l’écriture dans le dossier ou non. Pour supprimer un partage, il suffit de le choisir et de cliquez sur « Delete ».

fig.
Fig. 50


Quand tous les points de partage sont définis, fermer la fenêtre. Puis arrêter et redémarrer Samba.

Maintenant, à partir d’un environnement Windows (ou OSX) vous aurez plein d’autres points de partage disponible.


Il reste le partage entre OS9 et Windows à aborder. Je ne le traiterai pas dans ce dossier (peut-être un jour). OS9 ne permet pas naturellement de partager des ressources avec Windows, ni d’y accéder. On est donc obligé d’utiliser des logiciels tiers.

Le plus connu est DAVE, de l’éditeur Thursby. Une version de démonstration est disponible chez l’éditeur. Une fois installé, un Mac sous OS9 peut accéder aux ressources des PC. Le mieux est de suivre les instructions et les assistants du logiciel.


Dans la cinquième et dernière partie du dossier sur les réseaux, le partage des imprimantes sera abordé.

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