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Les manipulations décrites dans ce dossier sont extrêmement délicates et peuvent entrainer des dégâts irrémédiables. MacADSL et ses auteurs déclinent toute responsabilité survenant lors de ces opérations.

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SharePoint, ou le Partage facile

Ce dossier explique comment utiliser SharePoints pour partager facilement ses fichiers sous Mac OS X

[ - Imprimer ]- Par Fyve , - le 16/12/2003

Voici donc le petit dossier du SharePoint pour tous, celui qui vous permettra facilement de partager des répertoires à d’autres utilisateurs sur un réseau. Ce dossier est en relation avec les 4 parties du dossier consacré aux réseaux. Il est également conseillé d’avoir quelques notions sur les droits Unix et sur Samba (un dossier a d’ailleurs été rédigé pour vous), même si ce n’est pas indispensable.
Ce dossier n’expliquera pas tout. Mais à l’issue de sa lecture, vous serez capable de partager des répertoires avec d’autres, via le protocole SMB (principalement). Pour mémoire, Samba est une implémentation, en licence GNU, des protocoles propriétaires Microsoft SMB et CIFS pour les systèmes d'exploitations Unix et autres (VMS par exemple).

Apple a donc supporté Samba dans Mac OS X, ceci dès le départ. Mais son intégration n’est vraiment réussie qu’à partir de Panther. Sous Jaguar, il existait encore de petits bugs plutôt gênants. Par exemple, si un répertoire distant monté sur Jaguar n’avait pas été démonté avant l’arrêt de la machine où se trouvait ledit répertoire, alors notre bel OS X partait en vadrouille longue durée.

Tout serait donc parfait si Apple avait prit soin de permettre aux utilisateurs de partager d’autres répertoires que la "drop box" du dossier "Public". Mais comme tout repose sur Samba et donc un petit fichier de configuration nommé smb.conf, il suffit d’aller le modifier. A la main… ou via un petit logiciel comme SharePoint, le bien nommé.

La première étape consistera donc à récupérer ce donationware (on paye si on est content, la somme étant libre). Si vous comptez vous en servir régulièrement, il serait bon de récompenser son auteur.

Sur le site http://www.hornware.com/sharepoints/, vous pourrez télécharger la version 3.2.1 à destination de Jaguar (Mac OS X 10.2) ou la version 3.3 pour Panther (Mac OS X 10.3). Il existe quelques différences entre les deux, mais rien de fondamental. Vous trouverez  aussi une version à destination de Puma (Mac OS X 10.1), que je n’ai jamais testée.

Une fois téléchargé, SharePoint se présente sous la forme d’un Panneau de Préférences et d’une application (s’il existe une différence entre les deux, je ne l’ai pas trouvée). Le panneau de préférences, une fois installé, n’est disponible que pour l’administrateur principal (possesseur de l’ordinateur), tandis que l’application reste accessible par les éventuels autres utilisateurs de la machine, pour peu qu’ils aient à leur disposition des droits d’administration. Un mot de passe est exigé afin de prendre en compte les modifications.


Pour l’installation, vous pouvez suivre le mode d’emploi fourni avec le logiciel. Les écrans qui vont suivre sont issus du Panneau de Préférence, mais ceux de l’application sont similaires.


Quand on ouvre le panneau de préférence SharePoint, apparaîssent 5 onglets permettant une configuration extrêmement précise.


fig.
Fig. 1


Vous pouvez voir ici, dans l’onglet "Partages Normaux", la liste des répertoires que j’ai décidé de partager sur mon ordinateur. Chaque ligne correspond à un partage et ses caractéristiques spécifiques (nom sur le réseau, emplacement physique, etc.).

Pour créer un nouveau point de partage, il suffit de :
- mettre le nom sous lequel il sera visible (nom du partage). Attention, essayez de ne jamais mettre d’espace dans un nom de partage
- indiquer le possesseur du dossier et le groupe auquel il appartient
- les autorisations de lecture/écriture suivant que l’utilisateur connecté soit le possesseur, appartiennent au groupe ou soit un invité (qui a le droit de faire quoi)
- d’indiquer si les sous-répertoires contenus dans le répertoire partagé vont hériter des mêmes autorisation de leur père
- d’indiquer l’emplacement physique du répertoire que l’on veut partager (grâce à Définir…)
- D’activer ou non le partage de fichier
- D’activer ou pas le partage Windows (SMB)
Une fois que l’ensemble de ces éléments sont remplis, alors il faut valider le partage.
Evidemment, pour effectuer les modifications, il faut avoir les droits d’administration et ouvrir le petit cadenas en bas à gauche.

fig.
Fig. 2


En sélectionnant la ligne musique, vous pouvez modifier les informations ou supprimer ce partage.
- Le nom du partage est musique
- Le possesseur est frederic qui appartient au groupe admin
- Le possesseur peut lire et écrire. De même que le groupe auquel appartient le possesseur. Mais les autres (tous), ne pourront accéder à ce répertoire qu’en mode lecture et donc ne pourront pas déposer de fichiers
- En cas de sous-répertoires dans le répertoire musique, ceux-ci auront les même droits que ce dernier (héritage)
- On peut voir le chemin où se situe le répertoire musique (qu’on peut changer via le bouton Définir… ou en tapant le chemin Unix exact)
- Le partage des fichiers est activé : un utilisateur distant avec un ordinateur sous Mac OS X pourra y accéder
- Le partage SMB est activé : un utilisateur distant avec un ordinateur sous Windows pourra y accéder
- On peut éliminer le partage

En cas de modification à prendre en compte, il faut Mettre à jour. En cliquant dessus, SharePoint met à jour le fichier smb.conf et redémarre Samba pour prendre en compte les changements.

Si j’avais choisi le partage "site_web", vous auriez pu constater que le nom du partage peut être différent du répertoire que l’on désire partager (ici "/Volumes/Commun/Les sites") et que, hormis le propriétaire et le groupe auquel il appartient, personne d’autre n’a de droits.

Le partage "Joshua_Partage" a lui des autorisations de lecture et d’écriture pour tous (y compris ceux qui ne sont pas propriétaire ou membres du groupe), ce qui permet la dépose de fichiers par ces derniers dans le répertoire partagé.

fig.
Fig. 3


Dans cet onglet "Utilisateurs & Dossiers Publics", vous pouvez voir la liste des utilisateurs recensés sur l’ordinateur Joshua, les caractéristiques de ceux-ci et leur uid. Vous pouvez décider si les dossiers Public sont partagés ou non. Dans ce cas, à part l’utilisateur MySQL (utilisateur particulier), les autres sont tous en partage.

Attention, on peut ici créer de nouveaux utilisateurs dans Mac OS X. C’est donc un onglet sensible.

fig.
Fig. 4


Dans l’onglet "Groupe", vous avez la visualisation des différents groupes Unix, leur gid,  et les utilisateurs qui y sont rattachés.

Attention, on peut ici créer de nouveaux groupes dans Mac OS X. C’est donc un onglet sensible.

fig.
Fig. 5


L’onglet "Partage" est un onglet de préférences générales.

- On peut décider de mettre un message d’accueil pour les nouveaux connectés (pas obligatoire)
- On peut décider une déconnexion automatique suivant les catégories
- On peut demander la création de log afin de surveiller l’activité de partage
- On peut limiter le nombre de connexions en même temps
- On peut permettre ou non un accès à des gens non référencé sur l’ordinateur. Il ne faut pas oublier que quand on désire accéder à un ordinateur distant, il faut le faire avec un compte d’utilisateur existant sur la cible. Si on accepte des personnes non référencés, il faut que les partages soient en correspondance avec les autorisations de lecture et d’écriture (au moins autorisation de lecture dans Tous)
- En cas de modifications, il faut enregistrer.

fig.
Fig. 6


Onglet "Partage SMB/Propriétés Générales".

- Nom (NetBios) du serveur : on indique le nom NetBios du serveur Samba, c’est à dire de l’ordinateur (indispensable pour être vu par un PC)
- Groupe (WorkGroup) : Si on appartient à un domaine d’entreprise, on le note ici ou alors on laisse WORKGROUP (la plupart du temps, dans le cadre d’un réseau personnel)
- Serveur WINS : Dans le cadre d’un serveur de domaine NT, il y a de grandes chances qu’un serveur Wins (servant entre autre à la résolution des noms NetBios en @IP, utilisé essentiellement dans le monde PC) existe. On peut donc indiquer l’@IP dudit serveur
- Informations Serveurs : Un truc utile à Windows. On peut laisser vide, comme mettre une indication sur son ordinateur
-        Méthode de sécurité : l’authentification se fait par Utilisateur (une authentification unique lors de la première connexion d’un utilisateur) ou par Partage (un user et un mdp sont demandés à chaque premier accès à un point de partage)

En cas de modification, il faut mettre à jour les propriétés du serveur SAMBA.

fig.
Fig. 7


Onglet "Partage SMB/Visibilité des fichiers".
-        Fichiers cachés : on peut décider ici que des fichiers seront cachés
-        Fichier "Véto" : liste des fichiers dont l’accès est interdit
-        On peut aussi cacher tous les fichiers commençant par un point (utile pour les Unix)

En cas de modification, il faut mettre à jour les propriétés du serveur SAMBA.

fig.
Fig. 8


Onglet "Partage SMB/Dossier Départs (home)".

Grâce à cet onglet, on peut décider de partager l’ensemble des répertoires User (la "maison"), les rendre visible ou non et les mettre en lecture seul ou non.

Je conseillerais de ne pas partager le répertoire home.

En cas de modification, il faut mettre à jour les propriétés du serveur SAMBA.
A vous maintenant de définir vos propres points de partage. L’outil est à disposition.