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Test d'éligibilité ADSL

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Les manipulations décrites dans ce dossier sont extrêmement délicates et peuvent entrainer des dégâts irrémédiables. MacADSL et ses auteurs déclinent toute responsabilité survenant lors de ces opérations.

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Point d'accès 802.11

Gotchi nous propose le test d'un point d'accès 802.11. Il s'agit en fait d'un hub "sans fil" qui fonctionne avec le même protocole qu'Airport.

[ - Imprimer ]- Par Gotchi , - le 24/09/2002

Possédant un ordinateur frappé d’une pomme et équipé d’une carte airport, j’étais à la recherche d’une borne airport ou d’un équivalent afin de profiter des joies du réseau sans fil. Cependant, la borne est loin d’être à la portée de toutes les bourses. Mais des solutions alternatives existent pourtant, j’en ai testé une : le point d’accès sans fil de Belkin, acheté chez Surcouf (dans le nouveau magasin à Strasbourg).

Configuration de mon réseau : un G4, un titanium sous jaguar équipé d’une carte airport, un routeur DHCP avec switch intégré, et l’ADSL en ethernet sur modem ECI B focus.

Il s’agit en fait d’un boîtier ethernet appelé point d’accès sans fil. Le modèle que je me suis acheté est fabriqué par Belkin, mais d’autres constructeurs font des boîtiers similaires, pour des prix à peu près équivalents. Voici comment se présente le boîtier :

fig.
Fig. 1


L’ensemble est composé de ce boîtier, d’une alimentation externe, d’un manuel papier en français, et d’un CD. Le CD n’est utile que pour les PC, car il contient des pilotes, qui ne sont pas nécessaires sur mac pour faire fonctionner le point d’accès. À l’arrière du boîtier se trouve deux prises : une prise pour l’alimentation, et une prise ethernet. Le branchement de l’ensemble est donc on ne peut plus simple : il suffit d’un câble ethernet pour le relier sur un routeur.

fig.
Fig. 2


C’est bien là la différence essentielle qui existe entre ce boîtier et la borne d’Apple : ce boîtier ne fait que transformer l’ethernet en 802.11b, il n’est pas autonome, alors que la borne fait office de firewall et de routeur. Cette solution du point d’accès ne peut donc convenir qu’aux personnes qui disposent déjà d’un routeur, et qui souhaitent juste profiter en plus sur leur réseau du sans fil.
Rien n’est plus simple que la mise en place de ce boîtier : on le branche sur son routeur DHCP, et c’est prêt. Il est immédiatement reconnu par mon portable : un réseau airport au nom de WLAN (Wireless Local Area Network je pense) est crée par défaut, mais on peut lui donner le nom que l’on souhaite en allant faire un tour dans les préférences systèmes. Rien d’autre à configurer, tout marche du premier coup, et c’est tant mieux.Voici la configuration du réseau que j’ai mis en place :

fig.
Fig. 3


Test et caratéristiques du boîtier

Nombre de clients max :
Le constructeur indique que ce boîtier supporte jusqu’à 50 clients, chose que je ne peux pas tester, car je ne possède pas 50 macs équipés en airport.

Portée du signal :Les données constructeurs semblent assez surréalistes. Sur le carton d’emballage, il est indiqué que le signal peut aller jusqu’à 500 mètres dans un milieu dégagé, pour une vitesse de 1Mbps. En 11Mbps, 90 mètres est la distance maximale annoncée, chose que je ne peux pas non plus vérifier. Mais dans mon appartement, quel que soit le nombre de murs traversés, le signal est toujours au maximum (les 4 niveaux du signal dans la barre des menus sont affichés).

Pourquoi un CD de pilotes?

Depuis un mac, il n’est pas possible de créer une configuration plus poussée du boîtier. Les outils airport d’Apple ne permettent pas de configurer autre chose qu’une borne airport. Cela se traduit donc par le fait que le réseau ainsi crée est accessible par tout le monde, puisqu’il n’y a pas de mot de passe pour accéder au point d’accès. Et c’est là que les PC sont mieux logés que les macs, puisque le CD contient en fait de quoi attribuer un mot de passe au réseau sans fil, de filtrer les clients autorisés en fonction des adresses MAC (une adresse MAC n’a rien à voir avec les ordis du même nom. Une adresse MAC est une adresse qui est propre à chaque machine (mac ou pc), et qui ne peut pas être changée.) En autorisant l’accès que pour les adresses MAC que l’on choisit, on limite donc l’accès au réseau. Même si les réseaux sans fils commencent à être de plus en plus fréquent, peu de gens en sont déjà équipés, donc le risque que quelqu’un profite de votre connexion est faible. Et de toute façon, même si le réseau est utilisable par un inconnu, si vos ordis ont un mot de passe pour le partage de fichiers, cet inconnu ne pourra pas rentrer dans vos ordis. Je n’ai pas encore fait le test, mais pour ceux qui veulent absolument trier les ordis sur les adresses MAC et qui ne possèdent pas de PC, je pense que Virtual PC doit permettre de configurer tout cela. En fait, ce problème de filtrage des clients non paramétrable sur mac n’est même pas un réel problème pour moi, car mon routeur DHCP me permet de choisir la plage d’adresse IP possibles. Comme je possède deux ordis, il suffit que je mette comme plage 192.168.2.2 à 192.168.2.3 (192.168.2.1 est l’adresse de mon routeur) pour qu’une fois mes ordis connectés, il n’y ait plus d’adresses de disponibles, et donc plus d’accès possibles au réseau.

Conclusion :

Ce boîtier non autonome (qui nécessite donc de posséder en plus un routeur) est pour moi est une très bonne alternative à la borne airport d’Apple. Il offre les mêmes caractéristiques, mais ne coûte « que » 180 euros, contre 420 pour la borne. L’écart de prix est tel que pour ceux qui ne possèdent pas de routeur, il est presque même préférable d’acheter un routeur avec switch 4 ports 10/100 (environ 150 euros), et de le coupler avec ce point d’accès. Pour un total de 330 euros, on se retrouve donc avec un routeur firewall, avec switch 4 ports et airport, alors que la borne (qui fait aussi firewall et routeur) coûte 90 euros de plus.

Gotchi

Si vous souhaitez que je précise des points qui seraient restés obscurs, ou si vous avez des questions : gotchi@macbidouille.com