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Fracture numérique et la LEN
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Afin que les zones à faible densité de population ne soient pas exclues de laccès haut débit à lInternet, le gouvernement a présenté, dans sa loi sur léconomie numérique (la LEN), un article autorisant les collectivités locales à devenir des opérateurs télécoms.
Une condition essentielle est bien évidemment nécessaire afin quun conseil régional ou général (voir une municipalité) deviennent de petits concurrents aux opérateurs privés. Il faut que soit constatée « une carence dinitiatives privées. »
Etre opérateur télécom nest pas une attribution classique des collectivités locales. Le texte prévoit donc la possibilité à ces derniers de subventionner les opérateurs « quand les conditions économiques ne permettent pas la rentabilité de l'établissement de réseaux de télécommunications ou d'une activité d'opérateur, les collectivités territoriales peuvent mettre leurs infrastructures ou réseaux de télécommunications à disposition des opérateurs à un prix inférieur au coût de revient (…) ou compenser des obligations de service public par des subventions. »
Ce texte tombe bien. Car on sachemine tout doucement vers une véritable fracture numérique en France. A la fin 2002, un tiers de la population (soit 1,6 % du territoire) disposait d'au moins deux technologies de connexion permanente à Internet.
Accessible sur seulement 1 % du territoire, la boucle locale radio est considérée comme un "semi-échec". Le dégroupage ne connaît lui le succès, que depuis mars 2003.
On distingue aujourdhui 3 zones sur notre territoire. Tout dabord une "zone de concurrence", la mieux équipée en matière d'accès haut débit, qui couvre 2 % du territoire (essentiellement les grandes métropoles) pour 32 % de la population. Ensuite, une "zone d'opportunité", éloignée des grandes infrastructures de télécommunication des nouveaux opérateurs, mais qui sont sensibilisées aux nouvelles technologies. Son potentiel (20 % du territoire pour 42 % de la population) devrait attirer, à plus ou moins court terme, les opérateurs alternatifs. Reste la "zone de fragilité", qui couvre 78 % du territoire pour 26 % de la population, Celle-ci risque de rester encore longtemps à l'écart des investissements des opérateurs. Sauf si
[ les commentaires sont fermées | trackback | RSS ] Par MacADSL, le 30/06/2003 à 20:05
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